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Et si l’on parlait Scientrier d’antan ?
Bien loin de moi l’idée de ranimer les anciennes querelles…Ladite commune aurait-elle mérité la double appellation « Scientrier d’en bas » et « Scientrier d’en haut » usuellement prononcée ironiquement ?
Connaître le passé, c’est aussi préparer l’avenir et ces tensions entre les habitants du « bas » ou « chef-lieu » et ceux du « haut » ont certainement eu à cette époque un effet préjudiciable à un développement harmonieux de la commune.
Aujourd’hui, octogénaire bien « tassé », j’ai en mémoire le souvenir notamment des suites de sépulture où, après des kilomètres de marche entre l’église et le cimetière pour accompagner le défunt, les anciens avaient coutume de trinquer un verre… ou plusieurs chopines dans les deux débits de boisson de la commune… et surtout prenaient le temps.
Après l’effort le réconfort !…
C’est souvent dans ces réunions improvisées que l’alcool délivrait l’effervescence des passions révélatrices de ces avis différents, outre balivernes et faits notoires, les problèmes municipaux et les anciennes histoires concernant le déplacement de l’école, du cimetière implanté autour de l’église et de l’édifice religieux lui-même, ce dernier projet n’ayant jamais abouti. Bien évidemment, si les paroles s’envolent, une personne a eu l’heureuse initiative d’écrire des mémoires que je vous livre textuellement ci-après, mémoires rédigées par Monsieur Chambet, instituteur et secrétaire de mairie de 1858 à 1886, et qui concernent le déplacement de l’école.